Jours de fête (Rungis)
Il y a des semaines où l'on vit des moments comme on en vit pas cent, où l'on fait des réserves pour les semaines plus chagrines et où le bonheur se croque à la petite cuillère sans besoin de quémander.
Jeudi et samedi, j'ai vécu une multitude de ces instants là.
Grâce à cette recette, j'avais décroché une place pour aller en Rungis en compagnie de Damien, Christophe et Vincent de 750 grammes et de cuisinières et bloggeuses hors-pair : Sandrine, Lucie et Marie-Laure. Le rdv était fixé à 1h30 du matin, j'avais tellement la tête dans le guidon que j'ai oublié pull et appareil photo. Je m'étais habillée de façon particulièrement inapropriée croyant qu'il ferait frais (18°c) et non froid. Or la température était plutôt de 12°c et mes sandalettes fashion ainsi que ma robe courte à bretelles étaient certes du plus bel effet sur la photo mais ne me réchauffaient pas beaucoup. En clair, j'étais complêtement hors-jeu et frozen à 7h du mat !
D'où le célebre proverbe dianesque : A Rungis, couvre-toi les cuisses!
Mais n'allons pas trop vite en besogne, un compte rendu détaillé s'impose.
Jeudi et samedi, j'ai vécu une multitude de ces instants là.
Grâce à cette recette, j'avais décroché une place pour aller en Rungis en compagnie de Damien, Christophe et Vincent de 750 grammes et de cuisinières et bloggeuses hors-pair : Sandrine, Lucie et Marie-Laure. Le rdv était fixé à 1h30 du matin, j'avais tellement la tête dans le guidon que j'ai oublié pull et appareil photo. Je m'étais habillée de façon particulièrement inapropriée croyant qu'il ferait frais (18°c) et non froid. Or la température était plutôt de 12°c et mes sandalettes fashion ainsi que ma robe courte à bretelles étaient certes du plus bel effet sur la photo mais ne me réchauffaient pas beaucoup. En clair, j'étais complêtement hors-jeu et frozen à 7h du mat !
D'où le célebre proverbe dianesque : A Rungis, couvre-toi les cuisses!
L'équipe au complet, moins Vincent qui photographie
Mais n'allons pas trop vite en besogne, un compte rendu détaillé s'impose.
La conduite sportive de Damien nous a permis d'arriver avec un léger mal au coeur dans le nouveau ventre de Paris à 2h du matin. Pour nous transporter l'équipe de 750grammes avait loué un magnifique mini-bus au Intermarché de Soissons, cela était marqué en gros et orange sur notre destrier gris, aussi il paraissait clair à tous les commerçants que nous étions de vils branlotins, ce qu'ils ont pu vérifier dès qu'ils ont vu les tongs plates de Sandrine ainsi que son maquillage bien soigné (se pouponner pour acheter des quarts de boeuf, ils ne doivent pas le faire souvent les clients de Rungis).
Après un petit café, nous avons commencé par la poiscaille. Sensibles s'abstenir : A Rungis, les odeurs ne sont pas assez neutralisées par le froid et ça puir sâcrement !
A la marée, on a vu un énorme poisson plat et blanc qui s'est révélé être un flétan de plus de 10 kg et des espadons d'1 bon mètre de long en comptant le pic (ou le bec comme vous préférez l'appeller). J'ai bien pataugé dans un liquide au sol que je n'ai pas regretté de ne pas sentir.
Le hangar à volaille était plus détendant : les volailles déjà prédécoupées, plumées, vidées, étaient entassées dans des caisses filmées. Pour le coup, c'est un peu triste car on ne voit pas grand chose et ça fait un peu supermarché ces poches hermétiques et transparentes de blancs de poulet. Mêmes remarques pour les abats : on ne voit quasiment rien.
Ensuite on est passé au pavillon légumes, à la recherche de variétés rares, j'ai acheté au carreau des halles ( un endroit où les particuliers peuvent acheter) un bouquet de livèche et des fleurs de bourrache et nos organisateurs préférés nous ont offert un cageot de barquettes de petits fruits rouges.
Le passage à la viande a été ardue car cela sentait vraiment très fort, les odeurs d'agneau et de graisse saturaient l'air.
J'aurais préféré qu'il fasse plus froid. Ravalant les glaires étouffant ma gorge, j'essayais de ne respirer que par la bouche tout en continuant à avoir l'air extatique de la fille heureuse d'être là car, à ce moment, j'étais bien la seule chochotte du pavillon à me sentir mal.
Après une petite pause sandwich pour les plus fortes natures ; à l'heure du Ricoré, Damien enjoint tout le monde à communier autour d'un sandwich à la saucisse, et une pause pipi du bout des fesses pour les autres , nous passons au pavillon fromage.
Quand ils reviennent, Damien, mis en appétit par la dégustation faîte dans la cave du fromager, réclame son entrecôte -frites.
Toutes les photos de cet article sont de Vincent, merci beaucoup à lui!Après un petit café, nous avons commencé par la poiscaille. Sensibles s'abstenir : A Rungis, les odeurs ne sont pas assez neutralisées par le froid et ça puir sâcrement !
A la marée, on a vu un énorme poisson plat et blanc qui s'est révélé être un flétan de plus de 10 kg et des espadons d'1 bon mètre de long en comptant le pic (ou le bec comme vous préférez l'appeller). J'ai bien pataugé dans un liquide au sol que je n'ai pas regretté de ne pas sentir.
Grondins féériques
Flétans énormes
Flétans énormes
Le hangar à volaille était plus détendant : les volailles déjà prédécoupées, plumées, vidées, étaient entassées dans des caisses filmées. Pour le coup, c'est un peu triste car on ne voit pas grand chose et ça fait un peu supermarché ces poches hermétiques et transparentes de blancs de poulet. Mêmes remarques pour les abats : on ne voit quasiment rien.
Ensuite on est passé au pavillon légumes, à la recherche de variétés rares, j'ai acheté au carreau des halles ( un endroit où les particuliers peuvent acheter) un bouquet de livèche et des fleurs de bourrache et nos organisateurs préférés nous ont offert un cageot de barquettes de petits fruits rouges.
Le passage à la viande a été ardue car cela sentait vraiment très fort, les odeurs d'agneau et de graisse saturaient l'air.
J'aurais préféré qu'il fasse plus froid. Ravalant les glaires étouffant ma gorge, j'essayais de ne respirer que par la bouche tout en continuant à avoir l'air extatique de la fille heureuse d'être là car, à ce moment, j'étais bien la seule chochotte du pavillon à me sentir mal.
Après une petite pause sandwich pour les plus fortes natures ; à l'heure du Ricoré, Damien enjoint tout le monde à communier autour d'un sandwich à la saucisse, et une pause pipi du bout des fesses pour les autres , nous passons au pavillon fromage.
Le camp des sandwich
Le camp des sans-rien (Ou juste un thé au citron s'il vous plaît)
Au bout d'1h, le froid a raison de moi et la vue des piles de comtés de 24 mois ne suffit pas à me désengourdir. Je sors attendre les autres dehors.Quand ils reviennent, Damien, mis en appétit par la dégustation faîte dans la cave du fromager, réclame son entrecôte -frites.
Lucie et moi prenons la pose
Après l'arrêt au restaurant, il ne nous reste que les fleurs à admirer puis le temps d'un voyage éclair, je suis à nouveau dans mon lit, il est 9h30 et je n'en reviens pas de tout ce que j'ai miré et des fous rires qu'on a eu. Au cours du voyage, Damien m'a annoncé qu'il lui restait 1 place pour aller visister les Jardins de Pomone à Bruxelles samedi et j'accepte avec des yeux ouverts comme ceux d'une chouette. J'ai l'impression d'être à Disney.